24 février 2022

Abolition du monopole des lettres: Quickmail salue l’avis des experts

Quickmail, le seul prestataire postal privé suisse, salue les recommandations de la «Commission d’experts sur le service universel postal» concernant le service universel et le monopole résiduel des lettres pesant moins de 50 g. Le monopole des lettres est aujourd’hui un modèle obsolète et sa contribution au financement du service universel est totalement surestimée, ce pour des raisons tactiques.

Dans le rapport final qu'elle vient de présenter, la commission d'experts relève que la valeur du monopole résiduel sur le marché des lettres (près de CHF 60 millions en 2020) est en fort recul et est de plus en plus négligeable pour le financement du service universel. Pour assurer une transition du marché du courrier qui favorise la concurrence, la commission propose de supprimer le monopole résiduel dans le cadre de l'assouplissement des exigences.

Bernard Germanier, directeur et responsable Sales & Marketing de Quickmail, estime que cette recommandation est juste: «Le monopole des lettres n’est plus requis pour assurer un service universel moderne. La réduction du nombre de distributions hebdomadaires est également une bonne chose. Aujourd'hui déjà, 53 % de tous les courriers sont des envois publicitaires adressés. Cette proportion va continuer à augmenter et ne nécessite pas une distribution instantanée».

Bernard Germanier relève toutefois que la prétendue valeur du monopole des lettres de CHF 60 millions «est totalement surestimée». Le monopole résiduel des lettres ne génère aucun revenu réel, mais il empêche l'activité des concurrents privés. L'estimation de CHF 60 millions repose sur l'hypothèse qu’en cas de suppression du monopole, des entreprises postales étrangères tenteraient de pénétrer le marché postal suisse avec d’importants investissements. Or, selon les calculs régulièrement présentés par Quickmail, en cas de suppression du monopole, seule Quickmail distribuerait également les lettres de moins de 50 g, ce qui entraînerait pour la Poste suisse un manque à gagner annuel de maximum CHF 5 millions.*

Outre le monopole résiduel, il s’agit également de supprimer l’accès exclusif aux cases postales et la distribution de journaux subventionnés par la Poste. Bernard Germanier: «Le DETEC et la PostCom estiment que ces deux prestations sont requises pour financer le service universel. Mais cette position ne peut plus guère être défendue après le rapport des experts». En outre, il est recommandé de mettre fin au monopole des lettres d'ici 2025, car cela donne à la Poste une plus grande sécurité de planification pour sa future infrastructure.

* Une fiche d'information avec le calcul peut être commandée en envoyant un e-mail à communication@quickmail-ag.ch.

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